Le mariage en Afrique

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La famille africaine est très présente. Je n’en ai pas l’habitude. J’ai besoin de me réfugier seul.
Ils sont là, ils me prennent pour l’un des leurs. L'oncle de Françoise veut me payer une bière
« pourquoi vous ne voulez jamais qu’on vous offre à boire, moi ça me blesse… » Alors il me paie une bière.
Je pensais me sentir mal, la bière coûte quelques centimes pour nous et pèsent de lourds francs pour eux.
Mais je ne me sens pas mal, j’accepte, c’est le partage.

La soeur de Françoise me parle de la mort de sa mère, de la nuit avant la mort,
de la veillée dans l'hôpital, de son visage qui s'éteint dans le petit lit. Elle est la plus grande des soeurs,
elle comprend ce qu'il se passe, elle veut les protéger, ne pas pleurer, résister, mais la mort est là,
on n'y peut rien, le destin. Accepter le destin. On est tous les mêmes face au destin.
Elle a les larmes aux yeux, elle sourit d'un air gêné.